Addis-Abeba, également écrite Addis Abeba (Nouvelle fleur en amharique : አዲስ አበባ (Addis Abäba) ; Finfinnee en oromo), est la capitale de l’Éthiopie. Cette ville de trois millions d’habitants accueille depuis 1963 le siège de l’Union africaine.
Addis-Abeba est située au centre du pays, sur un plateau à une altitude comprise entre 2 300 et 2 600 mètres, ce qui lui vaut d’être la capitale la plus élevée d’Afrique et la quatrième au niveau mondial.
Ne nous lassant pas des sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, nous décidons de partir sur les traces de Rimbaud à Harar. Cette ville de l’Est éthiopien fut au XVe siècle la capitale du royaume des Harari et un important foyer de culture islamique. Afin de se protéger des raids des chrétiens et des invasions oromo, l’émir Nur Ibn-Mujahid, au milieu du XVIe , fit dresser autour de la ville des murailles de quatre mètres de haut.
Nous arrivons à Axoum, autre site du patrimoine de l’Unesco, en fin d’après-midi du 21 décembre 2016. Nous cherchons dès notre arrivée à nous procurer pour le lendemain un billet permettant de visiter les six sites axoumites de la ville et ses alentours. L’office du tourisme est complètement déserté. Bel édifice en pierres, tout récent, l’intérieur très spacieux n’est occupé que par un vieil homme très sympathique, ne parlant pas très bien l’anglais, trônant au milieu de bureaux, chaises, fauteuils encore sous plastique.
Séance photos dans l’enceinte royale fondée au XVIIe siècle par l’empereur Fasilidas. Les successeurs et enfants de Fasilidas ont fait eux aussi construire leur palais dans l’enceinte. Elle protège donc plusieurs palais, églises, bibliothèque, bains, bâtiments publics. La ville a subi différentes attaques, les Soudanais en 1887, les Italiens en 1935-41 et les bombardements anglais en 1941 qui n’ont laissé que des ruines à l’intérieur de ces fortifications.
Le parc national du Simien, situé dans le nord de l’Éthiopie, en région Amhara, est notre prochaine étape. Pas très bien conseillé, nous arrivons à Debark, une sorte de fin fond de trou du monde. Les derniers kilomètres de ce voyage (Shire-Debark) est difficile. La route montagneuse non goudronnée, en lacets, ouverte par les italiens, est magnifique mais très accidentée. Le paysage montagnard abritant zébus, chevaux et moutons paissant dans des combes herbeuses évoque les pâturages des Alpes.
Arrivée au « Seven Olives », hôtel avec un jardin sympathique mais un accueil et un service maussade : chambre non faite, rideau déchiré, salle de bains moisie, prise électrique dangereuse pour un prix luxe (36 dollars !!). Beaucoup d’autres hôtels en centre-ville.
Installés au Vision hôtel, motel très confortable de Hawzen (Hausen) et à un prix modeste, nous prenons trois jours pour visiter cette région et ses sanctuaires chrétiens nichés dans le massif du Gheralta.
Après un bain dans des sources d’eaux chaudes, nous faisons route vers le lac Karoum ou Assalé. Au milieu du désert du Danakil, dans cette petite partie de l’énorme dépression de l’Afar (jusqu’à 160 m sous le niveau de la mer), le sel s’est accumulé sur près de 2000 m d’épaisseur.
Le retour de l’Erta Ale en direction du mont Dallol nous permet d’admirer de longues caravanes de chameaux conduites par des Afars. Les bêtes transportent leur nourriture et se dirigent vers le lac salé Karoum ou Assalé.
De longs moments passés sur Internet à admirer les couleurs fabuleuses du Dallol et à imaginer les mouvements d’un lac de lave. Et voilà, nous y sommes, nous avons atterri à Mekele. Nous avons préféré l’avion pour franchir les 500 kilomètres séparant Addis de Mekele. Le voyage sur le bitume nécessite deux jours de bus sur une route pas toujours très bien entretenue.
Karibu maoré ! 