TMF 2017 – Étape de Mamoudzou

Mercredi 29 mars, c’est l’étape de Mamoudzou. Les enseignants d’EPS du collège de Passamainty ont organisé une balade en kayak pour Ambdi entre la plage de Dinga et la place de la République. Madame la vice-rectrice, le chef d’établissement, l’IEN ASH, le député, le maire de Mamoudzou avaient fait le déplacement.

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Un petit tour au port

Quelques photos du port de plaisance de Mamoudzou et de notre nouveau scooter… Je sais j’ai un casque qui fait très « captain america », mais je n’ai pas eu le choix… 😉

 

Samedi 16 août 2014

Après une belle fête jeudi soir avec les enfants et leurs copains, aujourd’hui c’est le départ ! On a rangé, nettoyé et bricolé jusqu’à la dernière minute. LR nous a, comme d’habitude, filé un sacré coup de main. LR, à quand ton bateau dans le lagon ? (les dates des congés scolaires de l’académie de Mayotte sont ici : http://www.ac-mayotte.fr/images/Calendriers_scolaires_2014-2015.pdf, pour la toussaint c’est du 11 octobre au 26 octobre 2014).

Après un petit déjeuner concocté par Charlotte et Grégo, cette dernière nous emmène à la gare avec nos 82 kilos de bagages… Ca va être chaud !

Nous avons de la marge, mais différents aléas des transports ferroviaires vont la rogner petit à petit.

Bref vers 14h30 nous sommes dans l’aérogare de Roissy avec nos 8 sacs ou valises. L’enregistrement commence vers 16h avec pas mal de cafouillages au début, les guides-files fluctuant au gré de l’arrivée des passagers.

Finalement, on monte dans l’avion vers 19h30 ; décollage vers 20h20 avec un peu de retard. C’est un Boeing 777 d’Air Austral, compagnie aérienne française surtout active dans le sud-ouest de l’océan Indien, qu’elle dessert à partir de l’aéroport de La Réunion.

Apéro et repas assez correct, puis séance cinéma (en VOD sur un petit écran individuel sous Linux, super !). On regarde Divergente ; un film d’anticipation assez « teen ager », dans la veine de Hunger Games, mais moins haletant.

La nuit est courte et le sommeil agité, mais bon, nous atterrissons à l’aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi sans encombres vers 7h dimanche 17 août.

Fabien rencontre sa principale et c’est l’occasion d’un accueil chaleureux. Début du travail, mercredi, histoire de finaliser notre installation.

Première impression : il ne fait pas si chaud.

Deuxième impression : les mahorais parlent shimaoré, dont il va nous falloir rapidement apprendre les rudiments si l’on ne veut pas être « largués »…

Troisième impression : l’île de grande terre n’est pas si petite que ça !

Le chauffeur de taxi fait un détour pour nous montrer le collège de Labattoir où Fabien va travailler.

Nous arrivons enfin à la barge, la célèbre barge. Dur-dur de transporter tous nos bagages, mais avec l’aide de plusieurs personnes, nous arrivons à les entasser au milieu des autres, au centre la barge, avant que moto et scooter viennent compléter le chargement.

La vue est superbe, le lagon est immense et l’île fort montagneuse. On voit au loin dépasser le mont Choungui (env. 600 m).

Nous débarquons 20 minutes plus tard au petit port de plaisance de Mamoudzou. Nos sacs sont de plus en plus lourds… Avant de prendre un nouveau taxi, nous nous octroyons une petite halte à la buvette du port ; les jus de fruits sont très chers par rapport à nos repères de métropole.

Il est environ 10h quand nous partons pour la maison AZMA (ou AZ&MA), pension familiale très sympathique de Cavani (quartier sud de Mamoudzou), que nous recommandons : http://fr-fr.facebook.com/MaisonAzma

La chambre est disponible ce qui nous permet de nous installer tout de suite et de prendre une douche. Lecture, jeu ou sieste, nous traînons quelques heures avant de partir à la découverte du quartier en direction de Doujani, dont le collège sera le lieu d’exercice de Maryse. Il fait tout de même assez chaud et la route est longue. Nous rebroussons chemin pour manger un poulet-riz ou poulet-frites au rond-point du baobab (ne le cherchez pas il a été coupé il y a bien longtemps).

Les premières images sont pour le moins contrastées. Des pans entiers de la ville semblent tout droit sortis d’une Afrique des plus pauvres : égouts à ciel ouvert, chèvres dans la rue, odeurs saisissantes, enfants pieds-nus, baraques en tôle, routes défoncées, détritus, etc., tout cela mélangé à une modernité mondialisée : élégantes en robe ou jean’s, jeunes à scooter au look « américain », MP3 et téléphone dernier cri, etc. ainsi qu’à une tradition mahoraise que nous entrevoyons : bouénis aux boubous colorés avec leur masque de beauté fabriqué à partir de bois écrasé et d’épices, jolies petites mosquées blanches et vertes, mariage traditionnel avec ses cortèges musicaux et ses repas, petits étals de fruits et légumes en bord de route…

Retour à la maison AZ&MA où nous pique-niquons dans la cour à la lumière d’un réverbère épisodique. Tomates, pain, vache-qui-rit et boite de sardines marocaines sont les standards dans ces situations où le routard n’a pas encore trouvé ses marques ; il faut bien reconnaître qu’avec Coca-Cola, ces produits constituent le viatique minimum pour un français globe-trotter…;-))